Depuis la crise sanitaire, les français semblent encore craindre la rentabilité de leurs placements sur le long terme. Par rapport à l’année 2019, l’année 2020 fut principalement une année où les épargnants faisaient face à une certaine frilosité quant à la décision de faire des placements en actions. Ces derniers veulent ne pas prendre pour autant des risques, en raison de la situation financière encore fragile. Une étude a donc été menée par l’AMF ou Autorité des marchés financiers, concernant les désirs des français à vouloir investir.
Evaluation des risques liés aux placements en actions
Selon le sondage effectué par l’AMF en 2020, la majorité des français souhaiteraient s’abstenir de tout risque dans leur investissement. Ce sont notamment les personnes âgées de plus de 55 ans (58%) qui restent les plus prudents, en privilégiant davantage les placements liquides à faible rendement que ceux qui sont risqués, mais à hauts rendements. Les jeunes de moins de 35 ans (36%) quant à eux sont plus aptes et prêts à tenter d’investir en prenant des risques. Dans la globalité, une grande majorité des personnes interrogées veulent consacrer tout simplement 10% de leurs actifs dans un investissement risqué.
Une méfiance encore palpable
Les français restent méfiants quant aux placements en actions, pour ne pas se lancer dans un investissement incertain et dénoué de certaines connaissances. La plupart des personnes sondées estiment qu’elles sont en manque de repère par rapport aux offres d’épargnes. 3/10 d’entre eux ne sont pas en connaissance de savoir le taux du Livret A par exemple. En effet, 27% des personnes sondées trouvent satisfaction dans un taux de rendement avoisinant les 3 à 4% par an. Seulement 25% des français sont prêts à faire confiance à leurs placements, tandis qu’une majorité absolue reste sur leur garde. Toutefois cette crainte semble avoir reculée, comparée à l’année 2019.
Le besoin de rassurance et de garantie
Dans un contexte financier de plus en plus complexe, les français aimeraient avant tout percevoir des garanties au niveau de tout investissement potentiel. Ainsi, selon l’étude, 54% d’entre eux seraient capables de prendre en compte un investissement, dans la mesure où il existe une garantie du capital et où le taux de rémunération est largement supérieur aux placements. Cette idée reçue semble pourtant encore tourner dans une utopie.
Les jeunes et les riches dans l’investissement
Les jeunes semblent également favoriser l’investissement en action pour pouvoir se construire de véritables patrimoines financiers dans le futur. Il s’agit notamment des jeunes de 25 à 34 ans. Ces derniers représentent 43% des personnes interrogées contre 24% qui sont des hommes de plus de 45 ans. Egalement, les personnes aisées trouvent également refuge dans les investissements en actions afin de faire perdurer leurs actions. Ces derniers ont déjà un patrimoine financier supérieur à 30 000 euros.