La crise sanitaire due au Covid-19 oblige les pouvoirs publics à prendre différentes mesures pour endiguer les contaminations et éviter la saturation des hôpitaux. Parmi ces mesures figurent notamment les confinements et les restrictions de déplacements. Pesantes au quotidien, elles ont favorisé le développement du télétravail. Au point d’ailleurs que certains actifs sont peu enclins de retourner sur leur lieu de travail même quand cela est redevenu possible. Ceux qui vivent dans les grandes agglomérations, plus particulièrement, sont d’ailleurs nombreux à envisager de partir s’installer dans des villes moyennes, de taille humaine et offrant davantage d’espaces, et en même temps dynamiques sur le plan économique, culturel…
Les pouvoirs publics sont d’ailleurs conscients que les villes moyennes deviennent de plus en plus attrayantes aux yeux de nombreuses familles, et souhaitent en faire la « figure de proue » du plan de relance. Les investisseurs immobiliers, naturellement, s’intéressent aussi à ces marchés au fort potentiel. Angers, dont le prix de l’immobilier moyen tourne autour de 2 456 € par m², figure parmi les marchés les plus résiliants. Il en va de même pour Reims et Clermont-Ferrand, avec respectivement des prix moyens s’établissant à 2 255 € par m² et 1 896 par m².
L’intérêt que portent les Français pour ces villes débouche inéluctablement sur une hausse des prix de l’immobilier. A Angers par exemple, les prix ont augmenté de 7.7 % en un an – même après le premier confinement, au printemps 2020, on a observé une hausse de 2.5 %. Malgré cette hausse, la ville, qui est à moins de deux heures de train de Paris, affiche des prix quatre fois plus abordables que ceux de la capitale.
Reims est un autre marché intéressant pour de nombreux investisseurs immobilier. La ville n’est qu’à quarante-cinq minutes en TGV de Paris. De taille moyenne, elle dispose d’opportunités professionnelles intéressantes et s’apprécie pour son cadre de vie, avec suffisamment d’espaces et de verdures pour faire le bonheur des familles nouvellement arrivées. En outre, les prix de l’immobilier y sont cinq fois plus abordables que dans la capitale.
Le marché de l’immobilier est également intéressant à Clermont-Ferrand, notamment parce que la durée d’amortissement d’un bien y est inférieure à 3 ans et que les prix sont en hausse – de 6.5 % en un an. Si Paris, Rennes et Nantes restent les villes plus dynamiques, Clermont-Ferrand n’aura pas connu une importante destruction d’emplois au plus fort de la crise, grâce notamment aux mesures gouvernementales telles que le chômage partiel.