La crise aura durement touché des pans entiers de l’économie et fragilisé le pouvoir d’achat de nombreux ménages. Quelques secteurs ont cependant fait preuve d’une exceptionnelle résilience. L’immobilier est l’un d’entre eux. Le marché est notamment porté par une demande qui reste forte, en particulier dans les domaines du locatif et de l’immobilier de prestige. Qui plus est, les Français désireux d’investir dans la pierre restent nombreux, malgré les incertitudes liées à la situation sanitaire.
Plusieurs projets se réalisent malgré la crise
Les nombreuses mesures sanitaires prises depuis le printemps 2020 auront impacté de nombreux secteurs, notamment la restauration, l’hôtellerie ou la culture. Le marché a lui aussi connu des périodes difficiles, mais il s’en est remis plus assez rapidement, dès l’été 2020. Il faudra cependant nuancer cet état de fait car même si la progression de la campagne vaccinale est perçue comme un chemin vers une sortie de crise, il reste de nombreuses incertitudes tant la situation sanitaire n’est pas encore maîtrisée.
Le contexte, plein d’incertitudes dans de nombreux domaines, ne décourage pourtant pas les acquéreurs. Ils sont en effet nombreux à franchir le Rubicon en réalisant leurs projets. En mars 2021, il y a eu certes de nombreux Français qui ont dû reporter ou même renoncer à leurs projets, mais il y en eu davantage qui ont fait avancer les leurs. Parmi ces derniers, certains entendent même acquérir un logement avec des espaces extérieurs ou jouissant d’une situation privilégiée, notamment en bord de mer ou à la montagne.
Il faut dire aussi que ces acquéreurs ont été encouragés par l’assouplissement des conditions d’emprunt et la stabilisation des taux de crédit depuis le début de l’année. Pour mettre toutes les chances de leurs côtés, nombreux sont les Français à faire appel à des courtiers – lus de 60 % des Français estiment que les courtiers jouent un rôle capital dans l’obtention d’un emprunt ; et plus de la moitié est convaincue que l’intervention d’un courtier rend plus facile la souscription d’une assurance emprunteur.
On relèvera au demeurant que le montant de l’assurance emprunteur représente une part de plus en plus significative, allant parfois jusqu’à 30 ou 40 % du coût total de l’emprunt. La solution consiste à comparer les différentes offres en la matière. Il suffit pour cela de consulter et servir d’un comparateur en ligne.
La baisse des taux d’usure au deuxième trimestre 2021
Les taux d’usure correspondent aux taux minimum, incluant tous les frais, que les banques peuvent appliquer quand ils octroient des prêts. Au premier trimestre 2021, les organismes prêteurs appliquaient un taux de 2.67 % pour les prêts de plus de vingt ans, mais celui-ci est passé à 2.60 % au 1er avril. Pour les crédits remboursables sur dix à vingt ans, le taux d’usure passe, au premier trimestre, de 2.57 % à 2.52 %, au 1er avril. Si la baisse est une nouvelle pour certains emprunteurs, elle conduit les banques à refuser les demandes de financement de la part de ménages modestes si ces derniers n’y renoncent pas d’eux-mêmes. La baisse des taux d’usures est aussi pénalisante pour les seniors ou les emprunteurs ayant déclaré un problème de santé, ceux-là auxquels s’applique un taux d’assurance particulièrement élevé.