La proportion de propriétaires varie d’une région à l’autre, 40 % des ménages étaient des locataires et 58 % sont propriétaires de leur résidence principale au début de 2019. Les chiffres atteignant un peu plus de 65 % en Bretagne mais tombant à un peu moins de 50 % dans le Grand Paris. Celui-ci est resté stable en France depuis la crise des subprimes de 2008, après avoir été légèrement inférieur au début des années 2000 (55%).
Un pouvoir d’achat renouvelé depuis 2008 à 2019
En 20 ans, de 1999 à 2019, le pouvoir d’achat immobilier a diminué de 13 %, passé par la phase de baisse : passé d’environ 100 m² en 1999 à 60 en 2008 entrainant une hausse continue des prix de l’immobilier de +89 %).
La phase de hausse est caractérisée par une augmentation pour atteindre un peu moins de 90 m² en 2019. Une période caractérisée par une hausse et une baisse des prix de l’immobilier jusqu’en 2015, puis une stabilisation de-9% entre 2008 et 2019.
Immobilier 2020 : une année nuancée
L’impact de la crise du COVID a été négatif pour l’économie française, avec une récession de 8% de la production intérieure brute. Cette récession n’a eu aucun effet sur le marché immobilier français en 2020. Après un confinement dur, et un deuxième confinement doux, le niveau des ventes en France a pratiquement rattrapé celui de 2019.
Les évolutions attendues pour 2021 devraient plutôt ressembler à celles observées au cours de la période 2017-2019, à savoir une baisse des prix de quelques pourcents dans un quart des grandes villes.
Immobilier français 2021 : des raisons d’être optimiste
Une baisse du marché parisien annonce généralement une baisse nationale du marché immobilier. Cependant, la crise sanitaire rend incertaine cette conclusion, notamment au vu de la résilience, en volume, du marché immobilier en province. Il ne s’agirait donc pas d’un retournement de marché mais plutôt d’un glissement du marché vers un immobilier plus proche de la nature tout en restant connecté, plus provincial avec plus d’espace. Une bonne santé économique conduit à la vitalité du marché immobilier. Les grandes crises se terminent toujours par un rebond. Gageons qu’il en sera de même pour celui-ci.