La sécurisation des paiements par les banques et les assurances

Une nouvelle réglementation, le DSP2, voit le jour dans toute l’Europe depuis le 14 septembre 2019. Celle-ci établit des normes récentes de sécurité en ce qui concerne les e-paiements. L’objectif du DSP2 est d’offrir une protection maximale aux consommateurs pendant les acquisitions en ligne. Pour effectuer un e-achat, une demande d’authentification forte et un arrêt du message téléphonique seront requis. Il peut s’agir d’un mot de passe, d’une information biométrique ou autre.

La sécurisation des paiements par les banques et les assurances

Suite à la directive européenne mise à disposition depuis le 14 septembre 2019, le mois de septembre fait référence à des risques élevés pour le e-commerce. Les vendeurs anxieux pensent déjà au décroissement de leur chiffre d’affaires à plus de 25%. La plupart des observateurs prévoient un impact similaire à celui du règlement sur la protection des données, sauf que celui-ci se rapporte au domaine du e-commerce. Cette nouvelle directive oblige les vendeurs en ligne et les banques à faire usage de puissants systèmes d’authentification pour approuver n’importe quel paiement à distance.

Le système de texto usité en 2008 se rapportant à l’illustre 3D secure prend fin. Il en est de même en ce qui concerne le code de validation envoyé sur votre téléphone. En effet, on peut dire que ce système de texto par téléphone s’avère moins sécurisé puisque le piratage du smartphone peut conduire au détournement du processus de validation. De plus, certains e-vendeurs ont aménagé des systèmes allégés comme le 3D secure débrayable. Présentement, le système 3D secure semble décharger voire supprimer lorsqu’un client utilise régulièrement un site et que la transaction fait office d’une vérification personnelle après.

Depuis le mois de septembre, une tripe sécurité (code-outil-authentification) est exigée par la nouvelle réglementation. Il s’agit d’envoyer un code sur le téléphone de l’utilisateur après que celui-ci l’ait authentifié à travers des empreintes digitales ou une reconnaissance faciale. Pour prouver son efficacité, ce dispositif requiert au minimum l’utilisation de deux de ces paramètres. Pour effectuer des emplettes à distance, les consommateurs sont, pour ainsi dire, obligés de se servir de l’application de leur banque à cause de ce nouveau système.

Les fournisseurs de services de solde perdent leur marché auprès des banques à travers l’utilisation de la carte Visa, le MasterCard et autres. Les Fintechs proposant des services de solde ne fonctionnent plus comme avant, alors qu’elles permettaient de faciliter le e-commerce en apportant un maximum d’innovation.

Malgré certains inconvénients, ce nouveau dispositif présente quelques privilèges. Les e-vendeurs n’auront plus à se soucier du règlement sur la protection des données et du non-paiement. Pour les banques, celui-ci leur permettra de diminuer l’escroquerie évaluée à 0,161% de la valeur globale déboursée en ligne. D’après le rapport annuel de l’Observatoire de la sécurité des processus de paiement, pour un paiement de 620 euros, il y a 1 euro de fraude.

Pour ce faire, les banques et les vendeurs en ligne doivent adopter une certaine pédagogie pour la mise en œuvre de ce système récent. Mais, le 3D secure et sa version allégée demeureront toujours avant que ce dispositif soit déployé dans son intégralité.