Cette année, le paquet du Plan fiscal 2022 contient principalement des modifications visant à améliorer le régime fiscal. En particulier, des améliorations seront apportées aux taxes existantes dans les domaines du logement, de l’emploi, de l’écologisation et de la création d’entreprises.
Encourager l’emploi à domicile
De nombreux salariés et employeurs souhaitent conclure des accords pour que le travail en partie à domicile puisse continuer, même après la crise du coronavirus. C’est pourquoi à partir du 1er janvier 2022, il sera possible de fournir une allocation de travail à domicile non imposable pouvant aller jusqu’à 2 € par jour. Ceci est basé sur un calcul du Institut national d’informations sur le budget (NIBUD) des coûts supplémentaires moyens par jour travaillé à domicile, pour le café, le chauffage, etc.
Les employeurs avaient déjà la possibilité d’accorder une indemnité non imposable pour l’aménagement d’un espace de travail à domicile. Une indemnité de déplacement au travail non imposable pouvant aller jusqu’à 0,19 € par kilomètre continuera également d’exister, pour les jours où un employé se rend au bureau. L’employé et l’employeur peuvent conclure des accords sur le nombre de jours par semaine pendant lesquels l’employé travaille à domicile, afin que l’employeur puisse payer une indemnité fixe. Le montant n’a pas besoin d’être ajusté si le travail est occasionnellement effectué au bureau un jour ouvrable à domicile, ou vice versa.
Allégement fiscal pour l’année d’imposition 2021-2022
Si vous travaillez à domicile, même si ce n’est pas à temps plein, vous pouvez désormais demander un allégement fiscal jusqu’à 125 € pour la nouvelle année d’imposition 2021-22.
Pendant le verrouillage de 2020, une sorte de «microservice» a été lancée, qui, même si vous n’aviez besoin de travailler à domicile que pendant une journée, vous permettait d’obtenir un allégement fiscal d’une année entière. Ceci s’applique désormais pour la nouvelle année d’imposition 2021/22. L’allégement fiscal est accordé aux travailleurs et bientôt généralisé, à condition que leur employeur leur ait demandé de travailler à domicile et à condition qu’ils n’aient pas reçu de paiements de frais de domicile directement de leur organisation.