L’intégration des SCPI dans une Assurance-vie est-elle indispensable ?

En quelques années, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) deviennent l’investissement le plus prisé des Français grâce à un bénéfice moyen de près de 4% par an. Il y a de quoi pousser les épargnants à propulser leur contrat d’Assurance Vie.

L’intégration des SCPI dans une Assurance-vie est-elle indispensable ?

Les Français estiment de plus en plus les SCPI. En effet, on peut dire que ces dernières permettent la constitution d’un patrimoine immobilier et d’un complément de revenus pour le financement des projets à venir tels que la retraite, les études des enfants, etc. Les SCPI proposent particulièrement un accès sécurisé et simple dans le dynamisme du marché immobilier professionnel, à savoir : les bureaux, les hôtels, les entreprises commerciales, etc. Avec un bénéfice moyen allant jusqu’à 4% par an, elles donnent aux épargnants des idées pour actionner leur contrat d’Assurance Vie. En effet, il est possible de loger les parts de SCPI dans ce genre de contrat.

Intégrer des SCPI dans l’assurance-vie

Dans les contrats d’assurance vie aux supports multiples, les SCPI constituent une occasion attrayante pour la diversification de votre capital. Grâce à elles, vous boostez les performances de votre contrat et vous profitez en plus de la fiscalité grandement intéressante de l’assurance vie. Vous vous assurez ainsi plus de liquidité. Cependant, il y a une limite pour choisir les SCPI dans ce cadre et les frais par an s’avèrent également plus pesants par rapport à une acquisition en direct. D’une manière plus concrète, vous ne devenez pas immédiatement titulaire d’une partie de la SCPI. Vous obtenez plutôt une unité de compte (UC) reflétant le développement des parts. Dans le cadre des frais rapportés au contrat, la compagnie d’assurance va se dédommager sur cette UC.

Les coûts de l’assurance vie alourdissent la productivité des SCPI

Dans l’adhésion d’un contrat d’assurance-vie, le rendement donné par une SCPI compte 1% en moins que celui du direct. D’un autre côté, l’épargnant ne reçoit pas de loyers et ne s’acquitte pas de revenus fonciers. L’investisseur touche en contrepartie des bénéfices fiscaux de l’assurance vie telle qu’une fiscalité sur les retraits en baisse au-delà de huit ans. En effet, la compagnie d’assurance garantit la liquidité dans le cadre de l’assurance-vie. Il assure la revente des parts sur un ou deux mois, et ce, peu importe les clauses de marchés. Dans une période de crise, cela semble intéressant.

Ce dispositif peut-il valoir cher aux compagnies d’assurance ?

Dans le cas de prolongement d’une crise sanitaire et économique, les compagnies d’assurance peuvent payer cher cet arrangement. En effet, d’après l’analyse effectuée par l’ASPIM vers la fin de 2018 concernant la base de données des assureurs, les parts des SCPI et d’Organisme de Placement Collectif Immobilier (OPCI) que les compagnies d’assurances détiennent indiquaient 26% de la capitalisation intégrale du marché. L’ASPIM est une affiliation qui se porte garant pour représenter les intérêts économiques et financiers de ses membres ainsi que des Fonds d’Investissement Alternatifs en Immobilier (FIAI). Pour la capitalisation totale de SCPI, les assureurs en conserveraient 16%, et pour l’actif brut de l’OPCI et de sa version professionnelle, l’OPPCI, ceux-ci en détiendraient 31%. La charge de l’immobilier dans les UC a augmenté de quatre fois son poids initial entre 2010 et 2018. Il atteint 7,4% en 2018. Les OPCI et SCPI ont grandement bénéficié de cet accroissement. Dans le cadre des supports d’UC immobilière, ils indiquaient 65% vers la fin de 2018.