Dans les grandes agglomérations, il est possible d’apercevoir une forte augmentation de l’offre par rapport à la demande. Du coup, les loyers sont en baisse, au profit des locataires.
Parmi les informations communiquées par le site d’annonces SeLoger, le marché de l’immobilier laisse paraître un rééquilibrage intéressant entre l’offre et la demande. Depuis le déconfinement, le site a recensé une hausse annuelle de 15 % sur la demande à la location. Toutefois, le pourcentage des offres a fait un saut de près de 24,9 %.
Dans la ville de Paris, la demande à la location connaît une baisse de plus de 23 % ; contrairement à l’offre, qui a bondi de 64 % en une année seulement.
Même scénario à Nantes et à Rennes, où l’offre est trois fois plus importante que la demande.
Dans la ville de Nantes, la demande est estimée à 12 %, tandis que l’offre atteint 32 %.
À Rennes, la demande de logements a grimpé de 10 %, alors que l’offre a progressé de 34 %
Parmi les villes qui sont sujettes à cette tendance renversante, Nice n’a pas été épargnée. En effet, la demande annuelle a progressé de 40 %, mais l’offre la devance, avec une hausse de 52 %.
Ainsi, les habitations qui n’étaient pas mises en location reviennent sur le marché de l’immobilier. À cause de la crise économique, bon nombre de propriétaires cherchent désespérément à rentabiliser leur patrimoine. D’ailleurs, les biens qui sont, généralement, loués sur Airbnb réintègrent massivement la location traditionnelle, faute de touristes.
De plus, les institutionnels prennent part au mouvement, et se regroupent en force sur le résidentiel. En effet, les différentes crises ont démontré la résistance de l’immobilier résidentiel face au bureau.
Une baisse des loyers n’est pas encore perceptible dans les villes de Paris et de Nantes. Cependant, le site d’annonces SeLoger confirme une baisse de 10 % sur un an, à Rennes. Dans la ville de Nice, le site constate une baisse de 4 % sur les loyers présentés.