La crise sanitaire : son effet sur l’immobilier

Selon le principal enseignement de l’indicateur de suivi régulier des projets d’acquisitions immobilières des Français effectué par Drimki et BVA, un quart des Français envisage d’investir dans l’achat immobilier dans les 12 mois qui vont suivre.

Par rapport au mois dernier, la proportion des Français pensant réaliser une acquisition immobilière a baissé de deux points. Suite à la crise actuelle, les intentions d’achats immobiliers ont légèrement diminué, sans pour autant entièrement changer la donne, puisque pas mal de Français gardent espoir en ce qui concerne l’après-crise et la durée du confinement.

La crise sanitaire : son effet sur l’immobilier

Chez les plus jeunes, c’est-à-dire les moins de 35 ans, l’intention de poursuivre la démarche a diminué de 4 points, soit de 27%. La tranche d’âge de 25 à 34 ans reste le prioritaire à réfléchir à un projet immobilier dans les 12 mois qui vont suivre. Dans le milieu socioprofessionnel, avec 31%, les cadres demeurent les plus tentés à réaliser une acquisition immobilière. Ce taux n’a pas changé depuis quelque temps.

On ne remarque pas beaucoup de changements en ce qui concerne la répartition géographique. Parmi les zones les plus dynamiques selon l’indicateur Drimki/BVA se trouve l’agglomération de Paris avec 21% d’intention d’achat. L’acquisition du logement principal se classe en tête des projets immobiliers de Français. Il s’agit de 40% de ceux ayant l’intention d’acquérir. Ce qui motive en second lieu les Français qui envisagent un prochain achat immobilier, c’est la vente de leur bien pour acquérir un nouveau logement. Cela n’a pas vraiment évolué et reste à 28%, soit plus 1 point comparé au mois de février.

On ne constate pas de baisse des projets d’acquisition de logements pour investir. Environ un cinquième des Français avec un projet immobilier dans les 12 mois qui vont suivre (soit 19%) envisage d’acheter. Cela s’aperçoit surtout chez 28% de la population, soit les personnes avec un revenu plus aisé, allant au-delà de 3 000 euros par mois.